La fête de la Sainte Barbe a été célébrée le dimanche 4 décembre en l'église Saint Jean de Bernwiller en présence des pompiers de la Communauté de Paroisses Notre Dame des Portes du Sundgau et des maires des communes. A l'issue de la cérémonie, célébrée par l'abbé Jean-Paul Grandthurin, les pompiers se sont retrouvés devant la salle J.J. Henner pour la traditionnelle passation de grades avec remise de médailles et galons.
Le culte de la Sainte Barbe est ancien. Son intercession protégeait de la mort subite. Elle était aussi invoquée contre la foudre et, très tôt, elle fut prise comme patronne par les arquebusiers puis par les canonniers. Aujourd’hui, Sainte Barbe est la sainte patronne de tous ceux qui travaillent avec le feu ou la foudre comme les Sapeurs-Pompiers.
Originaire d’Orient au milieu du IIIe siècle, elle serait née à Nicodémie, sur les bords de la mer de Marmara en Asie mineure. Elle est la fille unique de Dioscure, un riche païen. Celui-ci, pour la soustraire à la propagande chrétienne l'enferma dans une tour qui n'était éclairée que par deux fenêtres. Pendant l’absence de son père, convoqué par l’Empereur, le Christ se révèle à elle. Elle se convertit au Christianisme. Sa conversion est matérialisée par la troisième fenêtre qu’elle fait percer dans la tour, symbolisant la Trinité.
Apprenant que sa fille, s'était convertie, Dioscure la livre au juge Marcien. Jetée en prison, La Sainte refuse d'abjurer la religion chrétienne. Le juge la condamne alors aux pires tortures. Mais, par la grâce de Dieu, elle ne ressent pas la douleur. Enfin, elle est promenée nue à travers le pays. Elle implore Dieu et un ange vient cacher sa nudité. Comme elle refuse toujours d’abjurer, son père la décapite. Aussitôt, il est frappé par la foudre, brûlé, et réduit en poussière.
Saint Barbe protège de la « mâle-mort » c'est-à-dire la mort sans avoir reçu les derniers sacrements, ce qui, au Moyen-âge, interdisait aux fidèles d’être enterrés en chrétiens. Ainsi, les patronages de Sainte Barbe les plus connus furent ceux des mineurs, des canonniers et des pompiers. Elle fut surnommée « la Sainte du feu».